Kiev, ses alliés européens et Washington, ont lancé un ultimatum au chef du Kremlin : un cessez-le-feu "complet et inconditionnel" de 30 jours à partir de cette semaine.
Le 10 mai, les alliés de l’Ukraine se sont déplacés à Kiev pour proposer à Moscou la mise en place d’un cessez-le-feu. "L’Ukraine et ses alliés sont prêts à un cessez-le-feu complet et inconditionnel sur terre, dans les airs et en mer pendant au moins 30 jours à compter de lundi", a écrit le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga sur X. Selon lui, une telle trêve "peut ouvrir la voie à des négociations de paix".
Présent dans la capitale ukrainienne ce week-end, le Premier ministre britannique Keir Starmer a loué une "unité absolue" entre les Européens, les États-Unis et l’Ukraine sur cette proposition. "La position à laquelle nous sommes parvenus aujourd’hui est une unité absolue entre toute une série de pays à travers le monde, y compris les États-Unis, sur la nécessité d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours", a-t-il indiqué lors d’une conférence de presse aux côtés de Volodymyr Zelensky et de plusieurs autres dirigeants européens.
Attention à la vague de sanctions
Le respect de cette trêve sera contrôlé par Washington, et l’Europe apportera sa contribution, selon les déclarations du chef d’Etat français Emmanuel Macron. Les pays membres de la coalition des volontaires ont "décidé de soutenir un cessez-le-feu" de 30 jours "avec une surveillance assurée principalement par les États-Unis d’Amérique" et à laquelle "tous les Européens contribueront", a-t-il déclaré. Et si ce cessez-le-feu est “violé” par Moscou, Paris menace la Russie de sanctions "massives" et "coordonnées" par l’Europe et les États-Unis, rapporte le média L’Indépendant.
De son côté, le Kremlin dénonce le comportement de "confrontation" des Européens envers les Russes, sans apporter d’élément de réponse concret à l’ultimatum adressé par les alliés de l’Ukraine.
(Manon Pierre - Source : L’Indépendant - Illustration : ©Unsplash)
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