Bien que rares, les réactions allergiques sont possibles au contact d’une crème solaire. Démangeaisons, rougeurs, boutons…, peuvent survenir et entraîner un inconfort notable. Alors comment continuer à se protéger du soleil, et plus particulièrement des ultraviolets, sans avoir à redouter l’allergie ?
En 1997 déjà, Nathalie Chevallier (de l’Université de Grenoble-Alpes) mettait en évidence, dans sa thèse de pharmacie, une "incidence d’effets secondaires aux filtres solaires à 1% ou 2 % de la population générale".
Filtre chimique et aluminium
Les mis en cause ? Les parfums, conservateurs et agents de protection solaire peuvent être à l’origine de ces allergies, fort peu agréables. Récemment, c’est un filtre chimique qui a provoqué deux cas d’allergies de contact, il s'agit du bis-éthylhexyloxyphénol-méthoxyphényl-triazine (Tinosorb S ou BEMT). Chez les enfants, "préalablement sensibilisés par les vaccinations de la petite enfance", d’autres allergies de contact à l’aluminium, présent dans la composition de crèmes solaires minérales comme agent de texture, ont également été signalées.
"Allô docteur ?"
Vous vous sentez concerné ? N’hésitez pas à vous tourner vers votre médecin, la première étape consistant à poser un diagnostic qui infirmerait ou confirmerait l’allergie. Par la suite, de véritables investigations seront menées pour identifier précisément l’allergène mis en cause. Dans cette quête approfondie, votre pharmacien pourrait aussi vous aider en consultant la composition du produit et en soulignant les risques potentiels. Si l’allergie est confirmée par votre médecin, une protection solaire adaptée vous sera alors conseillée.
(Raphaël Liset - Source : L’Indépendant - Illustration : ©Unsplash)
Liens Rapides