L'Amérique est choquée par ce fait divers qui s'est déroulé dans le Connecticut.
Le 17 février, les pompiers ont été appelés pour un incendie dans une maison de Blake Street, une rue tranquille au sud-ouest de Waterbury. La femme qui y vivait était déjà dehors sur le trottoir avec son petit chien et ses deux chats, mais elle a informé les intervenants que son beau-fils était encore à l'intérieur.
Un pompier l'a alors vu allongé sur le sol de la cuisine et l'a amené dehors en sécurité. L'homme mesure 1,75 mètre et pèserait seulement 30 kilogrammes. Il a avoué qu'il avait lui-même déclenché l'incendie parce qu'il était retenu captif par sa belle-mère depuis ses onze ans. Un officier dirait plus tard qu'il ressemblait à un "survivant de l'Holocauste". Le trajet à l'hôpital était aussi la première fois qu'il quittait la maison depuis qu'il avait 12 ans.
Il avait été enfermé toutes ces années dans un espace de 2,4 sur 2,7 mètres. Il devait utiliser des journaux pour ses excréments et évacuer son urine par la fenêtre du deuxième étage. On lui donnait à peine à manger ou à boire pendant toutes ces années. Ses dents étaient tellement pourries qu'elles se cassaient parfois en mangeant.
Le New York Times rapporte que les voisins pensaient que la famille Sullivan était une famille de quatre personnes : les parents et deux filles, qui semblaient mener une vie normale. Le père est décédé l'année dernière.
Depuis son sauvetage, l'homme a été hébergé dans le centre de réhabilitation d'un hôpital. Il reçoit un soutien physique et psychologique.
La belle-mère de l'homme, Kimberly Sullivan âgée de 57 ans a été arrêtée et risque une peine à perpétuité pour des accusations, y compris enlèvement, abus, cruauté et détention illégale.
(Masi avec FVDV - Source : The New York Times - Illustration : © Unsplash)
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