Pour que le président ukrainien Volodymyr Zelensky puisse rencontrer son homologue russe Vladimir Poutine, il faudrait que cette condition soit respectée.
Alors que la délégation ukrainienne avait proposé un sommet entre les deux dirigeants, le Kremlin, sans grands changements dans son discours, a souhaité que des “accords” soient trouvés au préalable entre la Russie et l’Ukraine. "Une telle rencontre, fruit du travail des deux parties et de la conclusion d'accords, est possible. Mais uniquement à la suite d'accords entre les deux camps", a indiqué Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.
Des positions inconciliables
Et comme depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les positions des deux camps restent inconciliables. Vladimir Poutine réclame la non-adhésion de Kiev à l’OTAN, en plus de la garantie que Moscou puisse conserver les territoires ukrainiens annexés en 2022 (en plus de la Crimée), ou encore la démilitarisation de l’Ukraine. Le président russe, plus largement, exige une refonte complète de l'architecture sécuritaire en Europe, estimant que le rapprochement de l'Otan aux frontières russes est une menace existentielle pour son pays, indique le média belge la DH.
Des revendications rejetées par Zelensky et par ses alliés européens. En outre, le dirigeant ukrainien a demandé, à de nombreuses reprises, que les forces armées russes quittent le territoire ukrainien.
Que cet échange de prisonniers ait vraiment lieu
Les pourparlers à Istanbul n’ont pas abouti au cessez-le-feu souhaité, juste à l’annonce d’un échange de prisonniers. Et, selon Dmitri Peskov, pour que d’autres échanges directs aient lieu, il faudrait avant tout que cet échange de prisonniers se réalise. "Il reste à faire ce dont les délégations sont convenues hier. Il s'agit bien sûr avant tout de procéder à l'échange de (prisonniers sur le format) 1.000 contre 1.000".
(Manon Pierre - Source : DH - Illustration : ©Unsplash)
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