Un compte en banque plein ? Une santé de fer ? Visiblement la clé du bonheur se trouve ailleurs… C’est ce qu’a dévoilé une équipe de chercheurs américains de l’université d’Harvard.
C’est la plus longue étude de l’histoire sur ce sujet. Mais quelle est la véritable recette du bonheur ? 724 personnes, 1300 descendants et… 80 ans d’analyse : le Dr Robert Waldinger et Marc Schulz, de l'université d'Harvard, ont mené cette étude laborieuse avec pour objectif d’identifier les fondements du bien-être de l’être humain et de son bonheur.
Régulièrement, les chercheurs ont questionné les participants sur leur famille, leur job, leur état de santé. Ils ont également effectué des scanners de cerveaux, des analyses de sang et ont pratiqué des autopsies sur les patients décédés. Et comme le rapporte le site Linternaute, c’est au bout de 75 ans et d’un suivi rigoureux, que les deux chercheurs et leurs équipes ont pu définitivement écarter toutes les théories stipulant que l'argent ou la célébrité faisaient le bonheur.
Bien entouré
Selon leurs résultats, l’épanouissement individuel réside dans un aspect invisible de notre vie, il se situe dans la force et la nature des liens que nous tissons avec notre entourage. Les chercheurs précisent, dans leur ouvrage intitulé The Good Life, que l’étude "montre que les personnes plus connectées à leur famille, à leurs amis et à leur communauté sont plus heureuses et en meilleure santé physique que celles qui le sont moins." Ils insistent toutefois sur le fait que ces relations ne suffisent pas à nous épanouir complètement. La clé c’est de savoir les entretenir au travers de l’action, de moments savourés ensemble ou, au minimum, d’une relation que l’on construit à distance.
Le bonheur s’inscrit dans le temps
Et à l’inverse, “les personnes seules vivent également moins longtemps” affirment les scientifiques. Mais attention, ce ne sont pas les personnes les plus entourées qui sont les plus heureuses. Les jeunes, par exemple, qui vivent dans des environnements saturés d’âmes, ne sont pas spécialement les plus épanouis. Ils expliquent que leur bonheur s’est développé au fil du temps, à mesure que les liens avec leurs proches se renforçaient.
A savoir que, sur les 724 hommes sélectionnés pour l’étude, 456 étaient des jeunes issus de quartiers défavorisés de Boston, indique Linternaute. Pour comparer les trajectoires de vie, Schulz et Waldinger avaient également choisi 268 élèves d'Harvard.
(Raphaël Liset - Source : Linternaute - Illustration : ©Unsplash)
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