Hommes et femmes se retrouvent en prison ou interdits d'exercer
Bien que le cinéma iranien reçoive régulièrement des récompenses — tout dernièrement une Palme d’Or pour le réalisateur Jafar Panahi — et soit très apprécié dans les cercles du cinéma, le pays continue de faire pression sur ses artistes.
En première ligne, le célèbre chanteur et rappeur Tataloo qui a été condamné à mort pour une série d'accusations, notamment la promotion de la "prostitution", la diffusion de "propagande" contre la République islamique, ainsi que d'autres chefs d'inculpation plus larges pour "contenu obscène" et blasphème.
Parallèlement, sept chanteuses ont récemment été convoquées par les agents du renseignement des Gardiens de la Révolution, interrogées et interdites d'activités artistiques.
Les femmes — Elaheh Ahadi, Mahsan Ehterami, Negin Mansouri Nejad, Azardokht Taherpour, Ramesh Seyed, Mojdeh Nasiri et Zolfa Jamashiani — ont été fouillées par des agentes avant d’être interrogées pendant deux heures, selon l’agence de presse Human Rights Activists News Agency (HRANA).
Au cours de l’interrogatoire, elles auraient été questionnées sur leurs opinions politiques et leur contenu sur les réseaux sociaux.
Les femmes ont été obligées de signer un engagement qui leur interdit de chanter en solo, d’assister à des rassemblements féminins, de jouer d’un instrument de musique et de publier du contenu artistique en ligne.
(AnVa avec Michael Leahy - Source : IranWire - Photo :©Pexels Shahin Mren)
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