Mardi, le service de sécurité ukrainien SBU a annoncé avoir bombardé le pont routier et ferroviaire reliant la Russie à la péninsule de Crimée à l’aide d’explosifs.
Pas moins de 1 100 kilogrammes d’explosifs auraient été utilisés lors de l’attaque sous-marine ukrainienne. Les explosions ont eu lieu tôt mardi matin, selon des messages du SBU sur Telegram.
Les piliers sous-marins du pont, qui constituent une importante voie d’approvisionnement pour les troupes russes en Ukraine, ont été gravement endommagés lors de l’attaque.
"Nous avons déjà frappé le pont de Crimée à deux reprises, en 2022 et en 2023. Aujourd’hui, nous avons poursuivi cette tradition sous l’eau", a déclaré le Lieutenant-général Vasyl Malyuk – chef du service de sécurité ukrainien, sur Telegram.
Une réaction ferme
Et de poursuivre : "Les installations russes illégales n’ont pas leur place sur le territoire de notre État. C’est pourquoi le pont de Crimée est une cible parfaitement légitime, surtout sachant que l’ennemi a utilisé ce pont comme artère logistique pour approvisionner ses troupes. La Crimée appartient à l’Ukraine, et toute forme d’occupation entraînera une réaction ferme de notre part."
(Manon Pierre avec FVDV – Source : Kyiv Post/NBC – Photo d’illustration : ©Image by Анна Иларионова from Pixabay)
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