Un chien qui parvient à se déplacer sur deux pattes, des singes à moto, des animaux qui "rient aux éclats" sous les chatouilles… : ces vidéos pullulent sur les réseaux sociaux, Instagram, Youtube ou TikTok, depuis plusieurs années déjà. Et si elles attendrissent et font sourire, elles masquent une réalité très sombre.
La maltraitance animale. Voilà ce qui se cache derrière ces images attendrissantes. Des vidéos qui ont le don de faire le buzz mais qui impliquent, très souvent, des mises en scène dangereuses et stressantes pour les animaux, notamment pour les animaux sauvages. Alors que certains contenus sont qualifiés de “sauvetages”, ils sont orchestrés de toutes pièces pour attirer la sympathie et générer des vues (et des revenus), indique Futura-sciences. Et, en mettant en valeur ce type de vidéos, les réseaux sociaux banalisent l’exploitation animale. D’autant plus que certaines plateformes, telles que TikTok et Instagram, ne limitent pas les contenus faisant la promotion de détention d’animaux sauvages, comme si ceux-ci étaient des animaux de compagnie.
Un impact réel
C’est, entre autres, l’association Tonga Terre d'Accueil qui met en lumière les conséquences désastreuses de telles vidéos. Elle constate que les saisies de caracals et de servals sont en augmentation. Ces animaux sont, en effet, détenus illégalement par des particuliers, ayant été eux-mêmes influencés par les réseaux. Une tendance qui, comme le souligne Futura-sciences, alimente un trafic lucratif et met en danger la conservation de ces espèces, incapables de survivre hors de leur milieu naturel.
Avant de visionner ce genre de contenus, essayons donc d’adopter un comportement critique et demandons-nous si ces animaux, si mignons, vivent bien dans leur environnement naturel. Ce n’est qu’en réduisant la demande que ces vidéos pourront, peu à peu, disparaître de nos écrans.
(Raphaël Liset - Source : Futura-sciences - Illustration : ©Unsplash)
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