Les Etats-Unis ont décidé de ne pas accéder aux demandes de visas de responsables palestiniens, les privant de participation à l’Assemblée générale des Nations Unies qui débutera le 9 septembre prochain à New York.
Une décision prise ce vendredi 29 août par le département d’État américain qui a indiqué “révoquer et refuser” la demande de visa “pour les membres de l’Organisation de libération de la Palestine et de l’Autorité palestinienne”.
Lors de l’Assemblée générale de l’ONU, la France prendra position et plaidera en faveur de la Palestine, pour qu’un État palestinien soit reconnu. Et alors que l’événement approche à grands pas, le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, a exprimé son émotion quant à la décision de Washington. “Le siège des Nations Unies est un lieu de neutralité. C’est un sanctuaire, au service de la paix. Une Assemblée générale des Nations Unies ne saurait souffrir d’aucune restriction d’accès”, a-t-il lancé ce samedi, depuis la ville de Copenhague, où a lieu une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne.
Et le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Xavier Bettel, de se joindre à lui : “On ne peut pas nous prendre en otage”, a-t-il déclaré, évoquant la possibilité d’organiser une session spéciale de l’AG de l’ONU à Genève, que les Palestiniens puissent y assurer leur présence. “On doit pouvoir discuter ensemble, on ne peut pas tout simplement dire qu’on exclut la Palestine du dialogue”, a-t-il souligné.
(Manon Pierre - Source : 20 Minutes - Illustration : ©Unsplash)
Liens Rapides