

En cette fin d’année, les festivals de l’été prochain commencent à progressivement à dévoiler leur programmation. Focus sur le Gent Jazz…
Bien implanté depuis quelques années déjà dans l'écrin du Bijloke, le festival sans oeillères célèbre son 25ème anniversaire en 2026 et entend mettre sur pied une édition mémorable. Une fois encore serait-on tenté d’ajouter…
Les organisateurs distillent déjà quelques noms appétissants comme Alabama Shakes, le groupe formé autour de Brittany Howard et Zac Cockrell. Depuis son premier album « Boys & Girls » et son hit planétaire "Hold On", le trio de roots rock teinté de blues et de soul s’est fait attendre dans nos contrées puisque leur dernière visite remonte à une dizaine d’années. On les attend donc avec impatience le 5 juillet.
Depuis ses débuts, le Gent Jazz permet à de jeunes talents de s’épanouir et accompagne également l’ascension d'étoiles en route vers le firmament. Le 11 juillet, ce seront ainsi deux jeunes chanteuses qui occuperont la grande scène. Aujourd’hui âgée de 30 ans, l’Anglaise Celeste possède deux albums à son actif. Le dernier en date « Woman Of Faces », sorti en novembre, confirme le velouté envoûtant de sa voix et son attirance pour les ballades neo-soul.
La toute jeune Brésilienne Mari Froes, à peine 20 ans, a déjà enflammé le club du Cirque Royal et se produira également aux Nuits Botanique de Bruxelles en mai. Sans négliger quelques épices subtilement electro, elle s’emploie surtout à moderniser une bossa aux accents éternels.
Seuls leurs esprits flotteront sur le Gent Jazz en juillet mais le festival ambitionne de marquer d’une pierre blanche le centième anniversaire de la naissance du grand trompettiste Miles Davis (23 septembre 1926) et du tout aussi incontournable saxophoniste John Coltrane (26 mai de la même année). Le 2 juillet Terence Blanchard et Ravi Coltrane, le fils de John lui aussi saxophoniste ténor, s’associeront "In A Sentimenta Mood" (interprété avec Duke Ellington dans sa version la plus connue) pour faire revivre des classiques comme "My Little Brave Book" ou "Naima". Terence Blanchard étant lui aussi trompettiste, les deux artistes mettront également leurs instruments à vent au service de quelques morceaux emblématiques de Miles Davis. Le 10 juillet sous l’oriflamme explicite "We Want Miles !", le bassiste Marcus Miller se souviendra avec émotion des années passées aux côtés du compositeur notamment de l’immortelle bande son du film "Ascenseur pour l’échafaud" (1958) de Louis Malle. Marcus Miller est arrivé beaucoup plus tard, début des années 80, aux côtés du trompettiste. D’abord simple accompnteur au sein de son groupe, il joue ensuite un rôle majeur dans le renouveau artistique du jazzman vers des horizons funky en produisant notamment « Tutu » (1986), album majeur de cette période.
L’édition 2026 du Gent Jazz s’annonce donc indubitablement sous les meilleurs auspices.






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