Le 19 juin dernier, ce sont les services de sécurité ukrainiens (SBU), en lien étroit avec leur département de contre-espionnage militaire, qui ont rapporté l’information sur Telegram : un “traître” a été pris la main dans le sac.
Le projet de ce traître ? A peine intégré aux rangs russes, il aurait eu pour mission de cibler des armes ukrainiennes présentes en mer Noire. Selon les informations du Kyiv Post, le suspect, un militaire âgé de 33 ans, était membre d’une unité ukrainienne en charge du contrôle et de la protection d’un système anti-navire ; le R-360 Neptune, une version modernisée du système Kh-35 de l’ère soviétique. Il s’agit d’un missile de croisière anti-navire qui possède une portée de plus de 200 kilomètres et qui a déjà été mobilisé contre la flotte de Poutine en mer Noire.
Il allait faire un rapport à Moscou
Moscou lui aurait également confié la mission de fournir des renseignements sur les positions des missiles de croisière Neptune et sur les centres d’entraînement ukrainiens, ceci afin que des attaques puissent être lancées.
Lorsqu’il a été arrêté, et toujours selon le Kyiv Post, le militaire ukrainien était sur le point de faire un rapport à Moscou. En outre, des preuves de ces opérations auraient été découvertes dans son téléphone.
(Manon Pierre - Source : L’Indépendant - Illustration : ©Unsplash)
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