Le 20 juin dernier, la cour d’appel fédérale a donné le feu vert à Donald Trump : il peut contrôler le déploiement de troupes de la garde nationale en Californie, et plus précisément à Los Angeles, afin d’affronter la vague de manifestations contre sa politique migratoire.
Et alors que les autorités californiennes y sont fermement opposées, le président américain n’a pu cacher sa joie face à la décision des juges. “C’est une grande victoire” a annoncé Trump sur son réseau Truth Social.
Trois magistrats de la cour de San Francisco ont indiqué, dans un jugement de 38 pages, que "le fait que le président n’ait pas émis l’ordre de fédéralisation directement 'à travers' le gouverneur de Californie ne limite pas son autorité par ailleurs légale d’appeler la garde nationale". Le locataire de la Maison-Blanche est donc autorisé à mobiliser les 4000 membres de la garde nationale en Californie, ceci afin de "protéger les fonctionnaires" ainsi que les bâtiments fédéraux.
Dans le cadre de son autorité
Et Trump de réagir, à nouveau, sur sa plateforme :"Partout aux États-Unis, si nos villes et nos concitoyens ont besoin d’une protection, c’est à nous de la leur fournir si l’État ou la police locale en sont incapables, pour quelque raison que ce soit". Selon la cour d’appel fédérale, le président américain a "probablement agi dans le cadre de son autorité" en mobilisant "les forces régulières pour exécuter les lois des États-Unis", "conformément à une jurisprudence de longue date".
Depuis plusieurs semaines déjà, les opposants à la politique migratoire de Trump manifestent dans les rues de Los Angeles, ce qui entraîne de nombreuses interpellations “musclées”.
(Manon Pierre - Source : L’Indépendant - Illustration : ©Unsplash)
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