Donald Trump a accusé le président ukrainien de compromettre un accord de paix presque finalisé.
Le président américain, qui négocie directement avec Moscou, a affirmé qu'un accord de paix était "imminent." Washington pourrait, en effet, accepter les propositions du Kremlin, y compris la reconnaissance de la Crimée comme un territoire russe entièrement intégré. Le vice-président JD Vance a, quant à lui, précisé que l'accord proposé gèlerait les frontières territoriales actuelles.
Bien que les alliés occidentaux de l'Ukraine n'aient pas commenté publiquement l'accord potentiel, Zelensky a proposé un cessez-le-feu inconditionnel, rejetant toute concession territoriale.
Des parties de l'ébauche de l'accord ont déjà été divulguées par le Financial Times, révélant que Kiev restait fermement opposé à céder la Crimée, une région annexée par la Russie en 2014.
Fini le rôle de médiateurs
Récemment, plusieurs membres de l'administration Trump —y compris le président lui-même—ont menacé de se retirer de leur rôle de médiateurs si les deux parties ne parvenaient pas à se mettre d'accord après plus de trois ans de guerre.
Des négociations ont eu lieu à Londres mercredi entre le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et l'Ukraine. L'envoyé spécial américain Steve Witkoff et le secrétaire d'État Marco Rubio ont, de leur côté, annulé leur participation.
(Manon Pierre avec QG - Source : The Guardian / BBC— Image : © Pixabay)
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