
Les relations diplomatiques entre Moscou et Paris ne sont pas au beau fixe. Et cet incident ne risque pas d’arranger les choses.
Un navire de guerre appartenant à la flotte russe a, mercredi dernier (le 19 mars), accroché un avion militaire de la Marine française, le Dassault-Breguet ATL-2 Atlantique pour être précis. L’avion prenait part à la mission internationale Baltic Sentry.
Et ce n’est pas la première fois qu’un incident de ce type se produit en mer Baltique puisque le 15 janvier, un radar de conduite de tir avait également illuminé un avion de la Marine Nationale. Cette fois-ci, ce n’est pas un système antiaérien terrestre mais bien un navire de guerre russe qui a accroché le patrouilleur français.
Un accrochage hostile qui trahit Moscou
Une action hostile à l’égard de la France qui prouve la fébrilité du Kremlin. Entre navires russes suspectés d’actes de sabotage et flotte fantôme contournant les sanctions imposées par l’Occident : Moscou ne semble pas vouloir apaiser la situation.
Après cet accrochage, le ministère des Armées a affirmé que la France ne se laisserait pas dicter sa conduite par l’agressivité et le manque de sang-froid caractéristique des forces russes, rapporte le site Avions Légendaires.
Actuellement, la Baltique est saturée de navires de guerre, de forces russes d’un côté et d’unités de l’OTAN de l’autre. Jour et nuit, ce sont des navires patrouilleurs des Alliés qui surveillent ses eaux.
(Manon Pierre - Source : Avions Légendaires - Illustration : ©Unsplash)






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