La semaine passée, des espèces rares de régalecs, aussi appelées poissons-ruban ou "poissons de l’apocalypse", ont été retrouvées échouées sur les plages du Tamil Nadu, en Inde, et de la Tasmanie.
Se mouvant en eaux profondes, ces poissons ravivent de vieilles légendes et font grimper le nombre de spéculations sur la toile. Dans certaines cultures, le poisson-ruban est, en effet, considéré comme présage de catastrophes naturelles, et notamment de séismes.
Il aura fallu une demi-douzaine de pêcheurs du Tamil Nadu pour sortir la créature de 9 mètres de long de l’eau. Et l’apparence monstrueuse de ce poisson à os parmi les plus longs du monde n’arrange rien aux inquiétudes. Selon les locaux, ayant partagé des clichés sur les réseaux sociaux, il s’agit bien du “poisson Pralaya”, un terme lié aux prédictions sinistres de tremblements de terre ou de tsunamis, renseigne le média Demotivateur.
15 000 victimes
Et seulement une poignée de jours plus tard, c’est un promeneur accompagné de son chien qui sont tombés sur un autre poisson de l’apocalypse, sur une plage de la côte ouest de la Tasmanie (Australie). Et de déclarer : “Je savais juste que c’était quelque chose d’inhabituel et de bizarre. Je pouvais voir qu’il s’agissait d’un poisson long, mais je n’avais aucune idée du genre de poisson."
A savoir qu’en 2011 au Japon, lors du séisme dévastateur de Tōhoku, faisant plus de 15 000 victimes, une vingtaine de ces poissons s’étaient échoués sur les plages dans les mois précédant la tragédie, rapporte le média belge Sudinfo.
(Raphaël Liset - Source : Demotivateur/Sudinfo - Illustration : ©Unsplash)
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