À la suite de la guerre en Ukraine, Vladimir Poutine pourrait désormais avoir son regard tourné vers quatre autres pays, alors que le gouvernement russe semble de plus en plus prêt à invoquer son passé colonial pour "justifier" de futurs actes d'agression — même contre les membres de l'OTAN.
En réponse, les pays de l'OTAN qui partagent une frontière avec la Russie ont commencé à renforcer de manière significative leurs capacités de défense en anticipation d'une potentielle invasion.
Les responsables ont averti que le Kremlin pourrait opter pour une stratégie de guerre hybride, visant les infrastructures critiques, lançant des cyberattaques ou sabotant des câbles sous-marins plutôt que de lancer une attaque conventionnelle à grande échelle.
Cependant, selon l'article 5 de l'OTAN, une attaque contre un membre est considérée comme une attaque contre tous, nécessitant une défense collective de l'alliance.
Dans une récente interview avec le média russe Kommersant, le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré qu'il était "dangereux" que des "fascistes" contrôlent désormais des territoires qui, selon ses mots, "n'ont jamais appartenu à quiconque d'autre que l'Empire russe, l'Union soviétique."
Selon l'Institute for the Study of War (ISW) basé aux États-Unis, ces remarques suggèrent que la Russie considère les anciens territoires de l'Empire russe ou de l'Union soviétique comme "légitimement" appartenant à la Russie moderne.
(AmBar avec QG - Source: Newsweek - Image : © Unsplash)
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