Pendant que Tesla s’effondre, Musk prié de dégager

Ces dernières semaines, les actes de vandalisme contre Tesla se sont multipliés. Récemment, le 18 mars, ce sont plusieurs véhicules de la marque qui ont été ravagés par les flammes devant un centre de réparation de Las Vegas.

Depuis le retour de Donald Trump au pouvoir, les ventes Tesla sont en chute libre (sans compter l’effondrement du cours de Bourse). Les récentes prises de positions politiques de son bras droit, Elon Musk, PDG de Tesla, ne font pas l'unanimité, incitant certains mouvements progressistes à s’en prendre à la marque. 

Une nouvelle attaque par le feu 

Il semblerait d’ailleurs que le salut na.zi de Musk lors de l’investiture de Trump soit à l’origine de cette nouvelle attaque : selon les autorités, des témoins affirment avoir aperçu un individu vêtu de noir mettre le feu aux voitures à l’aide d’un cocktail Molotov, précise le media L’Indépendant. Le mot "résister" a également été peint sur l’un des murs du bâtiment. Le message est plutôt clair.

Elon Musk a dénoncé sur son réseau social X (anciennement Twitter) un acte "terroriste" et accuse "la gauche" d’en être responsable. Et la ministre américaine de la Justice, Pam Bondi, semble partager ces affirmations, qualifiant l’attaque visée de "terrorisme intérieur".

Appels au boycott

Par ailleurs, plusieurs appels au boycott ont été lancés à l’encontre de Tesla un peu partout dans le monde. Selon Forbes France, "les actions de Tesla sont en baisse de 41 % depuis le début de l’année, ce qui représente la deuxième pire perte de toutes les sociétés cotées au S & P".

Face à ce vent de contestation, des voix se font entendre, exigeant un changement à la tête de la marque. Un investisseur historique de Tesla, Ross Gerber, a récemment indiqué sur Sky News qu'Elon Musk devrait envisager de démissionner de son poste de PDG. "Elon consacre tellement de temps à l’action gouvernementale qu’il délaisse Tesla". "Tout le monde a 24 heures dans une journée. Soit Elon revient à Tesla et reprend son rôle de PDG à plein temps, soit il continue à s’impliquer en politique et nomme un dirigeant compétent pour l’entreprise." 

(Manon Pierre - Source : L'indépendant - Picture : ©picture alliance / M.i.S. | Bernd Feil)