Le flux tendu à ses limites. Airbus ne peut pas livrer des avions (quasi) terminés. Il leur manque des toilettes et aussi, pour certains, des moteurs. La faute à des sous-traitants retardant la chaîne d’approvisionnement.
Le directeur des avions commerciaux d’Airbus, Christian Scherer, y est allé d’une boutade : "on ne peut pas vraiment construire un avion sans toilettes ?". On dirait une réflexion du conseil d’administration d’une compagnie low cost irlandaise. Et pourtant, Airbus est bien confronté à un problème de sanitaire. Cela devrait pouvoir se déboucher, mais, en attendant, les lieux d’aisance de gros porteurs A350 n’ont pas été livrés à temps. Il y a donc des Airbus en attente avant livraison à cause de ce "goulet d’étranglement".
En pédalant ?
Pour d’autres appareils, une quarantaine, le problème est plus sérieux encore. Ils n’ont pas reçu leurs moteurs. Là aussi, un sous-traitant a failli dans les délais. D’ailleurs, l’avionneur se plaint de voir certaines sociétés favoriser les compagnies aériennes pour la fourniture de matériel au détriment des constructeurs. Cependant, Airbus se veut rassurant. Malgré ces couacs, l’entreprise sera bien capable de livrer les 820 avions planifiés en 2025.
(Olivier Duquesne – Source : Le Soir avec AFP – Photo : © Unsplash)
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