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Né un 9 juillet : Jim Kerr (Simple Minds), une icône sans vanité

parStéphane Soupart
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09 Jul 2025 09h00
Jim Kerr
© Etienne Tordoir

Après un concert éblouissant pour les 50 ans de Rock Werchter, le chanteur écossais fête aujourd’hui son 66ème anniversaire

Jim Kerr a vu le jour en 1959 à Glasgow (Ecosse) et son histoire est indéfectiblement liée à celle de Simple Minds dont il est le chanteur depuis plus de quatre décennies.

Quelque temps avant l’album "Life In A Day" sorti le 20 avril 1979 en Angleterre, leur premier single "Chelsea Girl" voit le jour sur le micro-label d’Edimbourg Zoom Records. Le fondateur de celui-ci, Bruce Findlay deviendra d’ailleurs leur manager quelque temps plus tard.

En prenant quelques cheveux gris et en empl-ilant les années, Jim Kerr concède volontiers que Johnny & The Self Abusers (déjà avec le guitariste Charlie Burchill) n’était pas un nom très vendeur, même pour un gang d’ados dont le but était de séduire les filles autant que de composer des refrains mémorables.

S’inspirer du "The Jean Genie" (1972) de David Bowie au moment de choisir un nouveau nom fût incontestablement une meilleure pioche. "He's so simple minded, he can't drive his module" murmure donc Bowie en planant au-dessus du berceau des Ecossais. Simple Minds est ainsi né sous de bien meilleurs auspices…

Toujours au rayon nostalgie, Jim Kerr parle aujourd’hui volontiers de ses premiers émois culturels dans la bibliothèque de son quartier, la Govanhill Library. C’est en se plongeant dans la lecture, en dévorant les ouvrages ainsi mis à sa disposition qu’il a développé cette envie d’écrire des histoires puis de les mettre en musique avec ses comparses de Simple Minds.

De fait,  de "I Travel" (un des premiers grands succès du groupe en 1980) à "Love Song" (1981), de "Someone Somewhere In Summertime" et "Promised You A Miracle" (1982) à "Waterfront" et "New Gold Dream" (1983), de "Don’t You (Forget About Me)" et "Alive And Kicking" (1985) à "She’s A River" (1995), pour n’en citer que quelques-uns, Jim Kerr est passé maître dans l’art de composer des refrains mémorables. Souvent épiques, parfois emphatiques mais presque toujours séduisants. Jusqu’à "Vision Thing" extrait de leur dernier album studio "Vision Of The Heart". Jim Kerr n'a semble-t-il pas l'intention de se replier définitivement sur ses terres des Highlands. Et c'est très bien ainsi...

(Stéphane Soupart -  Etienne Tordoir)

Photo : Jim Kerr de Simple Minds dans les salons de l’Hôtel Astoria à Bruxelles (Belgique) le 3 décembre 1982

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