L’Union européenne vient de l'annoncer : le Groenland a été sélectionné parmi plusieurs nations pour 13 projets liés aux matières premières, dans le cadre d’un effort plus large visant à sécuriser les chaînes d’approvisionnement critiques.
Cette initiative, qui inclut également des pays hors UE, vise à renforcer la compétitivité de l’Europe dans des secteurs clés tels que la transition énergétique verte, la défense et l’aérospatiale.
L’annonce intervient dans un contexte de tensions croissantes avec la Chine, qui, en avril, a imposé de nouvelles restrictions sur l’exportation d’aimants de terres rares et a instauré un système de licences. Cette décision a contraint les diplomates européens, les constructeurs automobiles et les industriels à engager d’urgence des négociations avec Pékin afin d’éviter l’arrêt des usines.
À ce sujet, le commissaire européen à l’Industrie Stéphane Séjourné a déclaré : "Nous devons réduire nos dépendances vis-à-vis de tous les pays, en particulier de certains, comme la Chine... Les restrictions à l’exportation renforcent notre volonté de diversification."
La Chine et les technologies renouvelables
Actuellement, la Chine contrôle 90 % de la capacité mondiale de traitement des aimants de terres rares — des composants essentiels utilisés aussi bien dans l’électronique grand public que dans les véhicules électriques ou les avions de chasse.
Parallèlement, la Chine demeure le premier fournisseur mondial de nombreux éléments essentiels aux technologies d’énergie renouvelable, notamment les minéraux rares, les batteries et les panneaux solaires.
(Raphaël Liset avec QG - Source : The Independent — Photo : © Unsplash)
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