
Plus de 20 composants essentiels provenant d'entreprises des États-Unis, de Suisse, du Japon, d'Australie et de Corée du Sud ont été découverts dans le nouveau et redouté missile "Frankenstein" russe qui terrorise actuellement l'Ukraine.
Cette arme redoutable c'est le S8000 "Banderol", un missile de croisière capable d'atteindre des vitesses de 640 km/h (près de 400 mph) et de frapper des cibles à plus de 480 kilomètres (près de 300 miles). Le missile transporte également une charge explosive de 115 kilos et est probablement équipé de technologies capables de résister aux interférences électroniques.
Le S8000 "Banderol" est lancé par des drones russes en Ukraine et est manifestement composé de divers composants étrangers, amenant les experts à l'appeler le "missile Frankenstein". Cela est mis en évidence dans un rapport complet des services de renseignement ukrainiens.
Une découverte notable
Parmi les missiles abattus, plus de 20 composants essentiels proviennent d'entreprises des États-Unis, de Suisse, du Japon, d'Australie et de Corée du Sud, pays qui soutiennent l'Ukraine, mais dont la technologie apparaît désormais dans les armes bombardant les villes ukrainiennes. Concrètement, le missile contient, entre autres, un capteur de mouvement des États-Unis, un microcontrôleur suisse, une batterie japonaise, et un servomoteur coréen (un type de moteur électrique, ndlr).
(Manon Pierre avec SR - Source : The War Zone/The Telegraph - Illustration : ©Unsplash)






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