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Le "client" n’en était pas un : la tatoueuse a été condamnée

parOlivier Duquesne
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17 Jun 2025 14h49
Tatoo
© Unsplash

En Belgique, l’association Tatouage Belgique veut faire respecter les règles du métier. Une tatoueuse l’a appris à ses dépens. La justice l’a condamnée après la visite d’un client un peu particulier.

Le tribunal de l’entreprise de Liège a condamné une tatoueuse ambulante fin mai 2025. Elle utilisait un van qu’elle installait lors d’événements. Lors d’un marché de Noël, un "client aimable, mais curieux" s’est présenté à elle. Il a posé plusieurs questions, notamment sur le délai de réflexion obligatoire, sur les risques pour la santé et sur la proximité d’un stand vendant des boissons alcoolisées. Or, il s’est avéré que la tatoueuse était disposée à tatouer directement sans consentement écrit (ce qui est interdit en Belgique). Elle avait visiblement consommé un peu d’alcool (présence de bière dans le van) et ne refusait de tatouer des personnes ivres seulement si elles étaient "incapables de rentrer dans la camionnette". En outre, son studio n’était pas fixe.

Piège d’une association

Le fameux client n’était pas un client comme les autres. Ce n’était pas même quelqu’un désireux de se faire tatouer. Il s’agissait d’un huissier de justice mandaté par l’association "Tatouage Belgique" regroupant des professionnels du piercing et du tatouage. Avec cette action, et la procédure judiciaire qui s’en est suivie, ils voulaient mettre en avant les règles d’hygiène et de droit à respecter… Il y a notamment une obligation de consentement par écrit, de délai de réflexion, de type de mobilier autorisé et d’information sur les risques sanitaires. Les plaignants fustigent en outre le manque de contrôle des autorités, malgré l’existence d’un agrément pour pouvoir exercer la profession.

Peine prononcée

Quant à la tatoueuse peu scrupuleuse, la justice liégeoise lui a interdit de poursuivre son activité tant qu’elle ne se mettra pas en règle, sous peine d’une amende. Elle doit aussi payer les frais de justice. Pour prendre sa décision, la présidente faisant fonction du tribunal de l'entreprise de Liège s’est appuyée sur l’arrêté royal du 25 novembre 2005 relatif aux activités de piercing et de tatouage, établi en considérant les risques pour la santé que comportent ces actes. 

(Olivier Duquesne – Source : La Dernière Heure – Photo : © Unsplash)

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