Les États-Unis ont modifié leur stratégie en Afrique en réduisant leur implication militaire et en appelant les nations africaines à assumer davantage de responsabilité pour leur propre sécurité.
Ce changement a été particulièrement visible lors d'African Lion 2025, le plus grand exercice militaire sur le continent africain.
"Nous devons être capables de porter nos partenaires à un niveau d’opérations indépendantes. Il faut un certain partage du fardeau" a déclaré le général Michael Langley, principal commandant militaire américain pour l’Afrique, lors d’un entretien avec l’Associated Press.
Ce changement d’attitude intervient alors que les menaces islamistes connaissent un regain et que l’influence grandissante de la Russie et de la Chine se fait sentir dans la région. Cela s’aligne également avec la doctrine de politique étrangère de Donald Trump, qui met l’accent sur la sécurité intérieure et encourage les alliés à assumer davantage de responsabilités à l’étranger.
African Lion 2025, organisé au Maroc, au Ghana, au Sénégal et en Tunisie, a réuni 40 nations pour une série d’exercices conjoints terrestres, aériens et navals sur un mois. Les manœuvres comprenaient l’utilisation de drones et des opérations de missiles guidés par satellite.
"Nous avons maintenant nos priorités définies — protéger notre territoire. Et nous attendons aussi que d’autres pays contribuent à certaines de ces zones d’instabilité mondiale" a ajouté Langley.
Dans le même temps, la Russie et la Chine renforcent leur présence en Afrique en proposant des ventes d’armes et des programmes de formation militaire, dans le but d’étendre leur influence stratégique sur le continent.
(FM avec QG - Source : Newsweek — Photo : © Unsplash)
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