Les relations entre Donald Trump et Elon Musk ne sont pas au beau fixe. Depuis que le PDG de Tesla a quitté ses fonctions au sein du gouvernement, il semblerait que la bromance ait connu une fin brutale.
Le grand projet de loi budgétaire, soutenu par le président américain, fait toujours l’objet de vives critiques de la part d’Elon Musk. Et pendant que le Sénat examine son contenu, l’homme le plus riche du monde ne cache pas sa colère.
“Il est évident, vu les dépenses ahurissantes du texte - qui augmente de manière record le plafond de la dette de 5.000 MILLIARDS DE DOLLARS –, que nous vivons dans un pays au parti unique : le parti des cochons qui se goinfrent”, a balancé Musk sur sa plateforme X (ex-Twitter), lui qui était chargé de réduire les dépenses fédérale avec son Département de l’Efficacité gouvernementale, DOGE. En outre, Musk a lancé un avertissement sérieux : si le projet de loi est adopté, il n’hésitera pas à lancer un nouveau parti et à financer la campagne de candidats opposés aux parlementaires actuels lors des primaires républicaines, indique le média 20 Minutes.
Sans les Etats-Unis, "il devrait retourner chez lui"
Des déclarations peu appréciées par le locataire de la Maison-Blanche. En début de semaine, sur son réseau Truth Social, Donald Trump a souligné que les subventions que son ancien allié percevait de l’Etat américain lui permettaient de rester aux Etats-Unis. Sans elles, il "devrait fermer boutique et retourner chez lui en Afrique du Sud”.
Et selon les informations du Bureau budgétaire du Congrès, qui se charge d’évaluer de "manière non partisane" les conséquences des projets de loi sur les finances publiques, cette “grande et belle loi” ferait grimper la dette publique américaine de plus de 3 000 milliards de dollars d’ici 9 ans, soit 2034.
(Manon Pierre - Source : 20 Minutes - Illustration : ©Unsplash)
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