Les faits se sont déroulés en début d’année 2025. Le 3 janvier exactement, l’ambassade du Japon en Chine confirmait la détention par les autorités locales de deux ressortissants japonais, une femme et un homme, à la Grande Muraille.
Les touristes japonais ont été détenus deux semaines en Chine, puis expulsés du pays : ils avaient pris leur postérieur (dénudé) en photos sur le célèbre site. Pris en flagrant délit par les agents de sécurité, ils n'ont pas pu échapper à la loi chinoise.
Le ministère des Affaires étrangères de Tokyo a indiqué, vendredi dernier, que “l’ambassade du Japon en Chine a confirmé le 3 janvier que deux ressortissants japonais avaient été détenus par les autorités locales à la Grande Muraille”. Les deux touristes “ont ensuite été libérés et sont retournés au Japon courant janvier”.
Une vague d'indignation
A savoir qu’il est interdit en Chine d’exhiber la partie inférieure de son corps dans un lieu public, renseigne le média 20 Minutes. Pour se défendre, les ressortissants japonais ont argumenté qu’il s’agissait juste d’une plaisanterie… Une plaisanterie de très mauvais goût pour de nombreux internautes japonais qui, sur le réseau social X (ex-Twitter), ont qualifié ce comportement de “gênant” et de “honte nationale”.
Et ce n’est pas tout puisque cette "blague" a également entraîné une vague d’indignation en Chine, avec la création d’un hashtag visionné plus de 60 millions de fois sur le réseau Weibo. Dans les commentaires, les utilisateurs s’en prennent violemment au couple de touristes, utilisant parfois des insultes en référence aux atrocités commises pendant la guerre sino-japonaise ou suggérant l’interdiction pour les Japonais de visiter la Grande Muraille, précise 20 Minutes.
(Raphaël Liset - Source : 20 Minutes - Illustration : ©Unsplash)
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