Ce sont les automobilistes originaires des Pyrénées-Orientales qui sont les plus marqués par cette machine de l’enfer.
L’appareil, qui se trouve à la Jonquera (frontière franco-espagnole) devant le centre commercial Gran Jonquera, n’éprouve aucune pitié à enchaîner les amendes et à viser, spécifiquement, les automobilistes français. Et comme le rapporte le média Demotivateur, depuis qu’il a été installé en octobre dernier, le radar ibérique a déjà montré toute l’étendue de son efficacité : il a verbalisé 50 553 véhicules, ce qui représente une moyenne de 400 voitures par jour. La zone comprise entre la France et l’Espagne est extrêmement fréquentée par les usagers de la route, en particuliers les conducteurs français qui dépassent la frontière pour réaliser quelques courses.
Petit problème, le radar aurait une propension à ne flasher que les automobilistes hexagonaux. Selon certaines informations révélées par le site Cronica Global, près des deux-tiers (64%) des véhicules flashés seraient étrangers, contre un tiers seulement de conducteurs espagnols (36%). La plupart des conducteurs étrangers sont d’origine française, toujours selon le média en ligne.
Un surnom qui fait l’unanimité
Ce radar est devenu le pire cauchemar des Français, qui l'ont même baptisé “le radar de la honte”.
Selon les données de XALOC (Réseau local des municipalités de Gérone), 51% des amendes adressées aux ressortissants étrangers n’ont pas été réglées en 2024. Et qui l’on retrouve parmi ces ressortissants (mauvais payeurs) ? Les Français ! Le maire de la Jonquera, de son côté, ne se laisse pas faire et compte bien “poursuivre les conducteurs français verbalisés”.
(Raphaël Liset - Source : Demotivateur - Illustration : ©Unsplash)
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