Ce nouveau dispositif va, incontestablement, participer au développement des capacités militaires de la France. Grâce à une combinaison de propulsion thermique et électrique, l'autonomie et la flexibilité de l’appareil se voient considérablement améliorées.
Le DT46 hybride est un drone d’observation dont la conception revient à l’entreprise Delair, en partenariat avec Ascendance. Il pourrait, très prochainement, être utilisé pour des missions de reconnaissance et de surveillance.
En quelques mots, le DT46 hybride s’appuie sur le DT46, un drone d’observation existant qui sert déjà aux artilleurs de l’armée de Terre. Ce nouvel appareil "intègre le système de propulsion hybride-électrique Sterna développé par Ascendance, une technologie qui permet d’alterner entre un moteur thermique et une motorisation électrique", indique le site Science & Vie. Objectif ? Améliorer la polyvalence mais également l'autonomie du drone. Alors que sa version électrique affichait une autonomie de 3h30 en mode décollage et atterrissage vertical (VTOL), le DT46 hybride tient 5h30.
En phase de tests
Grâce à un système de recharge en vol, lors de déplacements rapides, le drone peut à la fois effectuer des vols stationnaires discrets (en phase d'observation) et couvrir, à haute vitesse, de vastes zones. Comme le note Science & Vie, le DT46 hybride peut évoluer à 100 km/h à une altitude de 1000 mètres, tout en maintenant “une position fixe avant de repartir vers un autre point stratégique.”
Actuellement en phase de tests, ce nouveau dispositif pourrait être adopté par plusieurs branches de l’armée, notamment les forces maritimes françaises qui pourraient remplacer certains navires pour des missions de surveillance. Si ses performances sont prouvées, il servirait également dans les combats collaboratifs.
Le DT46 hybride est le parfait exemple du développement actuel de grands industriels français en matière de drones.
(Manon Pierre - Source : Science & Vie - Illustration : ©Unsplash)
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