Les préoccupations liées à la sécheresse s’intensifient en Europe après un printemps exceptionnellement sec, en particulier dans les régions du nord-ouest et du centre. À l’échelle mondiale, mai 2025 a été le deuxième mois de mai le plus chaud jamais enregistré.
Les données de Copernicus, le programme européen d’observation de la Terre, montrent que le mois de mai a été 1,4°C plus chaud que la moyenne préindustrielle et 0,53°C au-dessus de la moyenne 1991–2020. Le manque de précipitations ainsi que les températures élevées ont entraîné une humidité des sols dangereusement basse et des niveaux de rivières faibles dans une grande partie du nord et de l’ouest de l’Europe, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne, dans les pays du Benelux et en Scandinavie.
L’inquiétude concernant de potentielles pénuries d’eau et des pertes de récoltes va grandissante, certains agriculteurs déclarant déjà des pertes. Les principaux fleuves comme le Rhin connaissent une baisse de leur niveau d’eau, ce qui affecte l’agriculture, le transport et la production d’énergie.
Alors que le sud de l’Europe (comme la péninsule ibérique et l’Italie) a bénéficié d’un hiver plus humide et de meilleures perspectives de récolte, la majorité du continent anticipe une sécheresse persistante tout au long de l’été, augmentant les risques pour l’agriculture, les écosystèmes et l’économie.
À l’échelle mondiale, des températures record de la surface de la mer ont été relevées dans la partie nord-est de l’océan Atlantique en mai, soulignant davantage l’aggravation de la crise climatique.
(MaSi avec PP – Source : climate.copernicus.eu via The Guardian – Photo : © Unsplash - Keagan Henman)
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