Elle a vu le jour à Bay City dans le Michigan en 1958 et fête aujourd’hui son 67ème anniversaire
Sa carrière musicale appartient désormais à l’inconscient collectif avec des titres, parfois sulfureux, comme "Like A Virgin", "Holiday", "Into The Groove", "Material Girl", "Papa Don’t Preach", "La Isla Bonita", "Who’s That Girl", "Like A Prayer" ou encore "Justify My Love" flottent encore dans toutes les mémoires. Je vous propose donc de dévoiler quelques aspects moins connus de la "madone des saints hit-parades"
On va commencer par tordre le cou à un canard en s’intéressant à "Born To Be Alive", le mega succès disco mondial (et le seul d’ailleurs) du français Patrick Hernandez. Sorti le 17 novembre 1978, le morceau atteint même la première place du Billboard, le hit-parade américain. Dans la catégorie dance. Contrairement à ce que la légende urbaine serine depuis des décennies, Madonna n’a jamais ni dansé, ni chanté aux côtés du french lover à la petite moustache. Ils se sont pourtant rencontrés à l’époque à New York, en 1980, lors d’auditions pour étoffer son show. « «Cette jeune fille, qui a beaucoup de talent et de personnalité, voulait faire du théâtre, du cinéma ou danser, mai pas chanter» se souvient Hernandez dans l’émission "Melody de ma vie". Parallèlement à sa carrière musicale, elle possède d’ailleurs une sympathie que filmographie d’une vingtaine de longs métrages des laquelle, par sa fraîcheur fait souvent mouche mais sas nécessairement séduire les critiques du 7ème Art. "Desperatly Seeking Susan" de Susan Seidelman (1985) reste un moment mémorable.
Au départ avec ses franfreluches, ses rubans dans les cheveux et un penchant certain pour le rose, Madonna ressemblait plus à la petite soeur de Cindy Lauper qu’à une icône de mode. Mais, quand elle se fixe un but, la Ciccione n’est jamais avare ni de son temps, ni de son énergie. Elle possède le chic pour frapper à la bonne porte et dénicher des collaborateurs qui font la différence. En mode comme en musique somme toute. Madonna a cherché des mentors avant de trouver sa voie. En 1990, pour sa tournée "Blond Ambition Tour", le couturier français Jean-Paul Gaultier, grand amateur de musique, lui dessine un étonnant bustier-corset obusier qui fera scandale. Il invite même la chanteuse à défiler pour lui au Musée des Arts Forains à Paris pour sa collection printemps-été 1995. Elle poussait un landau dans lequel avait pris place un (faux) bébé ! Par la suite, Madonna s’est plus volontiers tournée vers les grands noms du luxe comme Louis Vuitton (notamment pour la campagne de pub de la collection printemps-été 2009), Dolce & Gabbana (pour lesquels elle a même signé une collection de lunettes solaires en 2010) et bien entendu son amie Donatella Versace (qui lui a, encore en 2024e, offert les tenues de scène de "The Celebration Tour"). En 2007, Madonna a aussi supervisé M by Madonna, quelques silhouettes en série limitée et à un prix abordable pour la chaîne de fast fashion suédoise H&M.
Alors Madonna ? Reine de la pop ? Icône de mode ? Ou bien tout simplement les deux à la fois ?
(Stéphane Soupart - Photo : © Etienne Tordoir)
Photo : Madonna sur la scène de Bercy à Paris (France) le 4 juillet 1990 dans u bustier dessiné par Jean-Paul Gaultier pour son Blond Ambition Tour
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