À l'approche de la nouvelle année scolaire, de nombreux enfants (accompagnés de leurs parents) doivent choisir quelle filière suivre dans l'enseignement secondaire.
Les élèves "brillants" sont souvent orientés vers une filière qui inclut l'apprentissage du latin dans le programme scolaire. Dès lors, la connaissance du latin rend-elle vraiment plus intelligent ?
À l'université de Gand, une étudiante s'est penchée sur cette question après avoir obtenu son master en latin-grec et en a fait le sujet de sa thèse de doctorat. Elle a suivi 460 élèves du secondaire pendant trois ans. Sa conclusion : il n'y a pas de différence entre les latinistes et les non-latinistes en termes de compétences cognitives générales.
Des atouts non négligeables
Le latin présente toutefois des avantages. Les élèves qui apprennent cette langue développent plus rapidement leur vocabulaire, leur orthographe et leur compréhension écrite. Ils obtiennent également de meilleurs résultats dans d'autres matières scolaires, telles que le français et les mathématiques, mais aucune explication claire ne peut être avancée à ce sujet.
En outre, la doctorante souligne auprès de certains médias flamands que l'étude du latin ne devait pas nécessairement avoir une utilité : le plaisir de l’apprentissage et la richesse culturelle de la langue sont, en soi, déjà extrêmement précieux.
(Raphaël Liset avec DC - Source : HBvL - Photo : @ Bartosz Kwitkowski on Unsplash)
Liens Rapides