En Belgique, des chercheurs se sont concentrés sur la pseudarthrose congénitale du tibia (PCT), une pathologie osseuse très rare qui entraîne des fractures spontanées ne pouvant guérir naturellement. Grande nouvelle : un nouveau traitement a été testé avec succès.
Cette maladie osseuse touche entre 1 nouveau-né vivant sur 140 000 et 1 sur 250 000, renseigne le site d’actualités belge Moustique. Aujourd’hui, les Cliniques universitaires Saint-Luc et l’entreprise belge Novadip Biosciences se félicitent d’avoir pu traiter quatre enfants atteints de PCT grâce à la thérapie autologue, un traitement qui s'appuie sur un implant (le NVD003), se présentant telle une "plasticine" biologique afin d’éviter l’amputation. Pour le cofondateur et CEO de Novadip, le Dr Denis Dufrane, l’objectif est très clair : "rendre cette solution accessible au plus grand nombre d'enfants touchés par cette pathologie."
Après un suivi de 7 ans
C’est en janvier 2018, dans le cadre de programmes d'usage compassionnel validés et rendus possibles par l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS), que les interventions ont été effectuées par le chirurgien orthopédique pédiatrique à Saint-Luc, Pierre-Louis Docquier. Les quatre enfants, après traitement et suivi de 4 à 7 ans, montrent une consolidation osseuse complète, sans effet indésirable ni nouvelle fracture.
Une mise sur le marché en 2027
Début 2025, Novadip avait indiqué que de nouveaux essais cliniques seraient également menés auprès de quatre autres patients atteints de pseudarthrose congénitale du tibia. La société belge planifie de mettre l’implant NVD003 sur le marché en 2027. "Les résultats obtenus après plusieurs années grâce à cette thérapie régénérative innovante chez ces jeunes patients sont tout bonnement exceptionnels", s'enthousiasme le Pr Docquier.
(Raphaël Liset - Source : Moustique - Illustration : ©Unsplash)
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