
Mettre du déodorant : un geste intégré au quotidien de millions de personnes qu’Alyse Parker, une Hawaïenne de 28 ans, a décidé d’oublier pendant 6 ans.
L’odeur corporelle, parfois très prenante, est due à la dégradation de la transpiration par des levures et des bactéries. Notons que les hormones, l’hygiène, la prise de médicaments ou encore les vêtements et leurs tissus peuvent également participer à l’intensification de l’odeur de sueur.
Alyse Parker, en procédant à son expérience, a pu prouver qu’un autre facteur était à considérer dans l’origine des odeurs liées à la transpiration. En stoppant complètement l’usage du déodorant, la jeune femme hawaïenne (devenue influenceuse sur les réseaux sociaux), a fait une découverte étonnante : alors qu’elle pensait sentir davantage la transpiration, ses odeurs corporelles ont pourtant diminué. En fait, Alyse Parker suit un régime végétalien, et ce sont précisément ses habitudes alimentaires qui ont eu un impact sur l’odeur de sa transpiration, l’amenant à disparaître. Et si d’autres études avaient déjà mis en lumière de telles conclusions, la jeune Hawaïenne a pu démontrer, grâce à son expérience, l’influence directe de l’alimentation sur l’odeur corporelle.
Mais alors, quels aliments entraînent le plus d’odeurs ?
C’est donc prouvé, le régime alimentaire peut contribuer à la diminution des odeurs de transpiration. En consommant des produits laitiers et des viandes rouges, riches en lipides et en protéines animales, l’odeur est accentuée. Il en va de même pour les oignons, l’ail et la consommation d’épices fortes. Ces aliments sont connus pour le soufre qu’ils contiennent, impactant de manière certaine les odeurs corporelles. On déconseille aussi les aliments transformés et l’alcool qui intensifient le phénomène.
Le déodorant, au coeur de la controverse
Si l'usage du déodorant classique, un produit devenu indispensable pour masquer les odeurs, est si souvent décrié c’est en raison de sa composition : des sels d’aluminium qui, une fois absorbés, pourraient dérégler des cellules mammaires et, par conséquent, accroître le risque de cancer du sein. Aujourd’hui, le déodorant naturel est donc privilégié, excluant tout ingrédient nocif de sa composition…
Se pourrait-il qu’un jour, en suivant la tendance "Alyse Parker", déo traditionnels et bio disparaissent complètement des rayons de nos supermarchés ?
(Raphaël Liset - Source : Ça m’intéresse - Illustration : ©Unsplash)






Liens Rapides