Aujourd’hui, de plus en plus de femmes osent casser le mythe de la maternité. Un moment de vie, pas toujours merveilleux…
Elle peut apparaître un ou deux mois après l’accouchement ; la dépression post-partum est un mal encore trop passé sous silence. A ne pas confondre avec le Baby Blues, caractérisé par une baisse de moral passagère dûe à la chute d’hormones, cette dépression post accouchement peut faire des ravages durant des mois voire des années.
Les émotions négatives, honte, culpabilité…, les pensées suicidaires ou encore infanticides, aussi appelées phobies d’impulsion, sont des symptômes de la maladie et peuvent, dans leur forme la plus grave, mener au suicide, “la première cause de mortalité maternelle” selon le Cngof en France, ou Collège national des gynécologues et obstétriciens français.
Jeter son bébé, l’étouffer, l’abandonner…, quand elles souffrent de dépressions sévères, les femmes sont traversées de phobies d’impulsion, des pensées et peurs obsédantes qui ne les quittent jamais.
Témoignage poignant
Pour TF1info, une jeune maman de 23 ans, originaire de l’Oise en France, raconte son désarroi… Alors qu’elle pensait sincèrement entrer dans une bulle de bonheur, bien rose et scintillante, l’enfer a commencé dès la grossesse. Avec des envies soudaines d’appuyer sur son ventre et de tuer son bébé. Plus tard, il lui arrivera même d’avoir peur “de le jeter par la fenêtre”. Ce qui la sauve ? Un travail psy d’abord, le partage de ses ressentis mais aussi et surtout, une libération salvatrice de la parole. Parce qu’elle n’est pas un cas isolé !
(Raphaël Liset - Source : Neonmag/TF1info - Illustration : ©Unsplash)
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