
Alors que le président russe ne s’est pas présenté en Turquie pour les pourparlers de paix, certains observateurs estiment qu’il n’a pas l’intention de mettre fin à la guerre, loin de là.
Selon les analystes, Vladimir Poutine se préparerait à lancer "une offensive majeure pendant l’été" avec la volonté d’envahir les territoires auxquels il était censé renoncer durant les négociations à Istanbul.
Le 13 mai, le chef du Kremlin, cité par le média russe Pravda, annonçait triomphalement que son armée recrutait 50 000 hommes par mois, "soit deux fois plus vite qu’en Ukraine". Objectif ? Étouffer les forces armées ukrainiennes et s’emparer de territoires à Donetsk, dans le Donbass ou encore dans le Louhansk. "Sur le plan politique, nous [la Russie] sommes ouverts au dialogue, mais sur le terrain, nous poursuivons l’offensive. Et personne n’arrêtera les opérations militaires avant longtemps… Une offensive estivale nous attend", a affirmé le blogueur militaire russe Vladimir Romanov.
Pour Moscou, "le puits est à sec"
Une offensive à laquelle les Ukrainiens se préparent activement. "Poutine a choisi la guerre et refuse d’y mettre fin au nom d’une offensive estivale", postait de son côté le lieutenant Andriy Kovalenko, membre du Conseil national de sécurité et de défense de l’Ukraine, sur Telegram le 11 mai. Et le directeur exécutif du Centre ukrainien pour la sécurité et la coopération, Dmytro Zhmaylo, d’ajouter : "L’été 2025 marquera le début de problèmes [en Russie] qui ne feront qu’empirer d’ici la fin de l’année. C’est pourquoi la Russie souhaite mener son offensive estivale. Le puits est à sec. Ils veulent exploiter leur supériorité numérique pour conquérir de nouvelles positions ou réaliser une percée".
(Manon Pierre - Source : L’Indépendant - Illustration : ©Unsplash)






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