Le président estonien, Alar Karis, vient d'entériner la décision prise par le Parlement le 4 juin et signer le retrait du pays balte du traité d'Ottawa, qui interdit l'utilisation et le stockage des mines antipersonnel, à l'instar de ses voisins de la région.
M. Karis a paraphé une loi qui a reçu le soutien de 81 députés, contre six et une abstention. Pour le gouvernement, le large consensus parlementaire envoie un "signal clair" à la Russie, qu'il accuse d'être responsable de la détérioration de la sécurité causée par son invasion de l'Ukraine.
La Pologne, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont annoncé fin mars leur retrait coordonné de la convention sur l'interdiction des mines antipersonnel. En mai, c'est la Finlande qui a fait de même. Tous ont invoqué la particularité du flanc oriental de l'Europe en raison de sa proximité avec la Russie et les menaces lancées par le Kremlin.
(FM - Source : El Periodico - Photo : © Unsplash)
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