Le Danemark a clairement indiqué qu’il ne céderait pas à la pression des États-Unis concernant le contrôle du Groenland, qui demeure rattaché au royaume danois malgré l’intérêt répété de Donald Trump et de son administration.
Trump a régulièrement soutenu que les États-Unis devraient acquérir ce territoire arctique pour des raisons de sécurité nationale et internationale—bien que le véritable intérêt de Washington réside dans les vastes ressources minières du Groenland.
"L’ordre mondial que nous avons construit depuis des générations est remis en cause comme jamais auparavant", a déclaré la Première ministre danoise Mette Frederiksen. Et d'ajouter : "Ces derniers mois, le Groenland et le Danemark ont subi une pression inacceptable de la part de notre plus proche allié", faisant référence aux États-Unis.
En mars dernier, le vice-président américain JD Vance avait vivement critiqué Copenhague pour ce qu’il a qualifié de négligence à l’égard du Groenland, affirmant que les États-Unis feraient "un bien meilleur travail".
Seule la population peut décider
Par ailleurs, les dirigeants danois et groenlandais ont réaffirmé que seuls les habitants du Groenland pouvaient décider de leur avenir, la constitution danoise permettant à l’île de poursuivre son indépendance si elle le souhaite.
A savoir que depuis 1951, dans le cadre d’un accord entre le Danemark et les États-Unis, le Groenland accueille une base militaire américaine—Pituffik Air Base—située au nord-ouest de l’île.
(Manon Pierre avec QG - Source : Reuters - Photo : © Unsplash)
Liens Rapides