Lundi, le nouveau président nationaliste polonais a posé un geste fort ; mettre son veto à un projet de loi destiné à prolonger les aides aux réfugiés ukrainiens.
Le président polonais Karol Nawrocki propose d’aider uniquement les réfugiés ukrainiens vivant en Pologne qui possèdent un emploi. S’adressant à la presse, il explique que ces aides “devraient être réservées uniquement aux Ukrainiens qui s’appliquent à travailler en Pologne”. Et de préciser, fermement, qu’il “ne changerait pas d’avis”.
Selon Nawrocki, les réfugiés ukrainiens qui n’ont pas de travail en Pologne ne devraient plus pouvoir profiter de la couverture médicale gratuite, “car cela nous place dans une situation où les citoyens polonais, dans leur propre pays, sont traités moins bien que nos invités ukrainiens”.
Une décision que le gouvernement de Donald Tusk, un gouvernement pro-européen, a vivement condamnée. “On ne peut pas punir pour une perte d’emploi - surtout pas les enfants innocents. C’est l’ABC de la décence humaine”, a déclaré sur X (anciennement Twitter) Agnieszka Dziemianowicz-Bąk, la ministre polonaise du Travail.
Le projet de loi
Il avait été proposé par le gouvernement Tusk et adopté par le Parlement, le projet de loi avait pour objectif de prolonger les aides perçues par les enfants des réfugiés ukrainiens vivant en Pologne, renseigne le média 20 Minutes. Et alors que la loi actuelle expirera d’ici la fin du mois de septembre, la nouvelle était censée garantir le prolongement des aides jusqu’en mars 2026.
(Manon Pierre - Source : 20 Minutes - Illustration : ©Unsplash)
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