

Depuis les collines d’Athens, en Géorgie, Mike Mills s’est imposé comme l’un des architectes sonores les plus influents de la scène rock alternative américaine.
Né len 1958, il a grandi dans un pays en pleine mutation culturelle,où le rock et le folk fusionnaient pour créer de nouvelles expressions musicales. Comme concert d’anthologie de Bob Dylan en 1966 lorsqu’il décide d’électrifier sa guitare acoustique en récoltant quelles Judas de son public…
Co-fondateur du légendaire groupe R.E.M., aux côtés du chanteur Michael Stipe, du guitariste Peter Buck et du batteur Bill Berry, Mike Mills a apporté au quatuor sa sensibilité harmonique et sa polyvalence instrumentale. Bassiste de formation, il a également contribué au piano, aux claviers et aux chœurs, devenant un élément toujours discret mais subtilement essentiel du son distinctif qui a propulsé R.E.M. sur la scène internationale. Ses lignes de basse mélodiques et ses arrangements soignés ont souvent été le fil conducteur de morceaux devenus cultes commee "Losing My Religion" ou "Nightswimming".
Modèle de cohésion et d’innovation dans le rock alternatif, R.E.M. semble n’avoir vécu que de très rares crises au fil de ses trois décennies d’existence pendant lesquels les quatre membres inamovibles du groupe ont toujours privilégier le bien commun à d’illusoires échappatoires en solitaire.
Après la séparation du groupe en 2011, Mike Mills a poursuivi une carrière riche en collaborant diverses et variées. Toujours avec la même discrétion. On le retrouve tantôt au clavier (le plus souvent), tantôt à la basse et parfois même au chant aux côtés, par exemple, de dinosaures du rock comme The Troggs, de légendes tombées dans l’oubli comme Nikki Sudden, sur un morceau de l’emblématique "Siamese Dream' (1993) des Smashing Pumpkins, des choeurs aux côtés de Laura, Jim et Jon sur "On The Floor' de leur groupe Superchunk (2022). Mais il officie aussi sur des partitions aux épices jazzy, une musique de film ou des projets beaucoup plus obscurs. A mon sens, il n’affiche clairement son nom que sur un seul enregistrement étrange et ambitieux en 2016 avec "Concerto 'For Violin, Rock Band And String Orchestra".
(Stéphane Soupart - Photo: © Etienne Tordoir)
Photo: Portrait de Mike Mills backstage au festival de Torhout (Belgique) en juillet 1985





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