
La Commission européenne a demandé aujourd'hui à l'UE de se désengager dès que possible des combustibles russes qu'elle continue d'importer.
Cela concerne en particulier l'uranium et le gaz, et la prise de mesures telles que l'interdiction progressive des nouveaux contrats gaziers avec Moscou et le démantèlement des contrats existants afin de mettre un terme aux achats d'ici à 2027. Le message adressé à la Russie est clair :
"Vous ne ferez plus chanter nos États membres. Les euros ne rempliront plus votre trésor de guerre. Votre gaz sera interdit. Votre flotte fantôme sera arrêtée", a déclaré Dan Jørgensen, commissaire européen chargé de l'énergie, lors d'une conférence de presse.
Comme il ne s'agit pas de sanctions, elles ne nécessitent pas le soutien de tous les États membres, mais seulement une majorité qualifiée, ce qui éviterait un hypothétique veto de la Hongrie. L'interdiction de l'énergie russe permettrait d'éviter le paradoxe suivant : l'UE soutient activement l'Ukraine dans sa défense contre la Russie alors qu'en 2024, elle a versé 23 milliards d'euros à Moscou pour ses importations d'énergie.
(AnVa - Source : agence - Photo : © Unsplash)






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