Mais pourquoi donc ce sous-marin a-t-il torpillé un patrouilleur appartenant à la Marine française ? Pas de panique, puisqu’il s’agissait ici de l'essai d’une nouvelle arme de pointe.
Comme le rapporte Futura-sciences, en décembre dernier, un sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) français a envoyé par le fond le patrouilleur français Premier-Maître L'Her. Pas question ici d'un tir ami accidentel, mais bien d’un essai. En effet, la torpille lourde F21, dotée de sa munition de combat, a été lancée sur une cible réelle : un bateau de la Marine nationale qui n’était autre qu’une coque vide.
Ce patrouilleur, après 40 ans de bons et loyaux services, avait cessé ses activités en juillet dernier. Dépollué au préalable, le bâtiment était la cible idéale pour cette arme de nouvelle génération. Selon le ministère des Armées, le bateau a été brisé en deux et a rapidement été propulsé à plusieurs milliers de mètres de profondeur.
Une conception signée Naval Group
C’est Naval Group qui a conçu la torpille lourde F21 "Artemis", destinée à la neutralisation de menaces sous-marines ou en surface, précise Futura-sciences. Ses caractéristiques ? 1,5 tonne, 6 mètres de long, des déplacements à 90 km/h avec un rayon d'action de 50 km, une charge explosive de 250 kg.
D’après le ministère des Armées françaises, en raison du "durcissement du contexte international [...], il apparaît aujourd'hui pertinent [...] de recourir de nouveau, de manière ponctuelle, à de telles expérimentations d'armes en mer".
(Manon Pierre - Source : Futura-sciences - Illustration : ©Unsplash)
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